Victime Inceste

Parce que toute personne victime d’inceste doit être écoutée, entendue dans sa souffrance, respectée et accompagnée, nous avons eu à cœur de concevoir ce site pour elle et pour ceux qui combattent le silence qui entoure trop souvent ces crimes.

Pourquoi ce site ?

Parce que toute personne victime d’inceste doit être écoutée, entendue dans sa souffrance, accompagnée et respectée, nous avons eu à cœur de concevoir ce site pour elle et pour ceux qui combattent le silence qui entoure trop souvent ces crimes.
Ce site est chrétien mais ouvert à tous et c’est dans le respect absolu de ce que vous êtes, chacun, que nous vous proposerons un regard psychologique, juridique et spirituel sur ce sujet.

Vos questions sont celles de milliers d’autres, victimes ou victimes collatérales, qui luttent pour se reconstruire après ce traumatisme.
Beaucoup de victimes témoignent du sentiment de culpabilité ressenti. Et pourtant, vous n’êtes en rien coupable, ni responsable de votre agression. Ce que vous avez subi est strictement interdit par la loi, répréhensible, et la justice sanctionne les agresseurs.

Vous êtes une personne de valeur, infiniment digne, et que vous croyiez ou non en Lui, Dieu Lui-même a révélé son amour infini pour chacun de nous : « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime. » (Is 43, 4)

Comment fonctionne ce site ?

Nous avons sélectionné les questions les plus fréquemment posées par les personnes victimes d’inceste et choisi d’y apporter une réponse psychologique, rédigée par une psychothérapeute, une réponse juridique rédigée par une avocate ; nous proposons également un regard spirituel sur ces grandes questions. Les dimensions, psychologique et spirituelle, sont essentielles, intimement liées et pourtant bien distinctes. Prendre soin de ces deux dimensions permettra un relèvement plus sûr et plus libérateur. La dimension juridique est également essentielle pour soi mais aussi pour toute la société.

Qui sommes-nous ?

Agnès GALLOY

Agnès GALLOY

Administratrice

J’ai été confrontée à la réalité de l’inceste lorsqu’une amie, agressée par un membre de sa famille, a parlé plus de 20 ans après les faits. J’ai été frappée et même choquée de constater le silence assourdissant de sa famille, parfois plus inquiète pour sa propre réputation que de la souffrance de mon amie.  J’ai étudié l’enseignement de l’Eglise sur ce sujet ainsi que sur la Colère, le Péché, le Pardon… et cherché des informations un peu partout autour de moi. J’ai alors découvert combien ce fléau était répandu et tabou ; beaucoup de personnes se sont confiées et j’ai réalisé à quel point il était difficile pour elles de parler, de faire éclater la vérité, parce qu’il fallait préserver la famille. Elles opposaient parfois le Pardon à la Justice, la Paix à la Vérité, la dénonciation à la protection … Toujours, j’admirais leur désir d’agir chrétiennement. C’est pourquoi j’ai voulu créer un site pour rassembler les réponses aux questions les plus fréquentes, pour les informer et leur permettre de se confier dans le climat sécurisant de l’anonymat. Un premier pas peut-être pour les aider à libérer une parole salvatrice. victimeinceste.fr est ainsi né.

Constance de FERRIERES

Constance de FERRIERES

Psycho-somatothérapeute

En tant que thérapeute d’abord mais aussi dans le cadre de mes relations extra-professionnelles, je suis témoin des dégâts dramatiques de l’inceste, et du silence dans lequel les victimes sont enfermées. Et je me suis posé la question de ce que la société mettait en place pour aller rejoindre ces personnes-là où elles en étaient de leur traumatisme, de leur mutisme. L’intuition d’Agnès, à l’origine de la création de victimeinceste.fr, m’a semblé juste et donnant une réponse à un manque ; celui de permettre un accompagnement, pas à pas, anonymement si le besoin en est ressenti, et gratuite. Aussi j’ai eu à cœur de rejoindre le projet pour mettre mon expérience au service de ceux qui, victimes de l’inceste, cherchent une main tendue.

Solveig FRAISSE

Solveig FRAISSE

Avocat

En tant qu’avocate, j’ai choisi d’orienter mon activité vers le service des victimes en exerçant principalement dans le domaine du droit de la réparation des dommages physiques et psychologiques.
J’ai tout d’abord eu à traiter des dossiers de responsabilité médicale, puis d’accidents de la route et d’accidents de prise de médicaments. J’ai ensuite rejoint le bureau pénal du Barreau de Paris où j’assiste aujourd’hui encore des victimes de violences physiques et sexuelles.
En plus d’un accompagnement psychologique, il n’est pas rare que la réparation des victimes par le biais de la justice soit nécessaire. Mettre mes compétences juridiques au service de ceux qui ont été éprouvés me tient à cœur, c’est la raison pour laquelle j’ai accepté de rejoindre ce projet.